La Laiterie

Historique : des tramways au lait

La Compagnie des tramways électriques de la Côte d’Azur (TCA) est créée a Cannes en 19091 pour exploiter un tramway entre Cannes et Grasse avec embranchement de Mouans-Sartoux à Valbonne.

La compagnie des tramways électriques de la Côte d’Azur reçoit la concession des lignes de Cannes à Grasse par Mouans-Sartoux, avec embranchement vers Valbonne. Seule la première ligne sera ouverte le 20 août 1915 entre Cannes et Grasse.

Lors de la mise en place de la ligne de tramway entre Cannes et Grasse, la Société gestionnaire de la ligne décida la création d’un dépôt à Mouans-Sartoux.

D’abord prévu devant la Mairie, sur l’actuelle place Jean Jaurès, le projet fut déplacé pour voir le jour sur un terrain entre Mouans-Sartoux et Mougins.

Un dépôt est construit à Mouans-Sartoux à cheval sur les limites de communes entre Mouans-Sartoux et Mougins. Il servira d’ateliers pour l’entretien des voitures.

Le dépôt des tramways à Mouans-Sartoux vers 1920

L’exploitation cesse le 22 novembre 1923, à la suite de la faillite de la compagnie T.C.A. Elle est reprise le 10 mars 1924 par la compagnie des tramways de Cannes (CTC), jusqu’au 1er octobre 1926, puis cesse définitivement.

A la fermeture de la ligne de tramway en 1924, le terrain et les bâtiments construits pour les besoins de l’exploitation et de l’entretien des rames furent laissés à l’abandon jusqu’en 1949.

Le 28 septembre 1953, la commune de Mouans-Sartoux est informée par courrier par l’Union des Coopératives Agricoles et Laitières de l’arrondissement de Grasse, dont le siège est à Cannes, de l’ouverture prochaine d’une usine pour le traitement et la mise en bouteilles du lait. Cette usine sera construite sur un terrain situé à la Grand Pièce, acheté à la Société Industrielle « Côte-d’Azur » en 1949.

Courrier adressé au maire de Mouans-Sartoux l’informant de la prochaine installation d’une Centrale laitière sur la commune (28 septembre 1953)
Courrier du Maire de Mouans-Sartoux au Directeur des canaux de la Siagne et du Loup concernant des travaux à venir pour l’alimentation en eau de la Centrale laitière (28 septembre 1953)
Délibération du Conseil municipal de Mouans-Sartoux demandant une rectification des limites des communes entre Mouans-Sartoux et Mougins en raison de l’installation de la Centrale laitière qui va se trouver à cheval sur deux communes (26 avril 1954)

Cette usine sera à l’origine de la Centrale laitière Alpelait qui récoltera le lait dans toute la région jusqu’en 1989.

Par la suite, les bâtiments sont achetés par la commune de Mouans-Sartoux et abriteront les garages des Services Techniques de la ville jusqu’à la fin des années 1990.

Une partie des bâtiments ont été démolis lors de la construction du gymnase de la Chênaie par la ville de Mouans-Sartoux. La grande maison qui était réservée aux responsables d’Alpelait a été conservée ainsi qu’un des bâtiments que la commune a réhabilité afin d’y installer des salles de danses et une maison des collégiens.

Cette Centrale laitière avait été mise en place afin de récolter le lait dans toute la région de la Côte au Haut-Pays. Son importance est visible si l’on étudie l’implantation des laitiers piémontais sur toute la bande littorale et si l’on tient compte de l’importance des laitiers dans le moyen.

La laiterie Alpelait vers 1970

Témoignages

La laiterie Alpelait entre 1954 et 1970

Témoignage de Gilbert Stable, Mouans-Sartoux, 2024

“ Le directeur c’était Tosello de Cannes qui est resté quasiment jusqu’à la fin.

Il y avait Francis Giraud de Mouans-Sartoux. Mais attention, c’était une tête. C’était le manitou, là-bas. C’est lui qui dirigeait tout. Il y avait quelque chose… on appelait Francis !

Cottalorda, lui, travaillait de nuit, il contrôlait les camions qui venaient charger, parce qu’après, les bouteilles et tout ça étaient dans les frigos, des pièces immenses, quoi. Et après, la nuit, ils venaient, et ils les envoyaient sur les camions. C’était des casiers de 10. Et ils les envoyaient sur le camion, et il fallait, par exemple, je m’en rappelle plus, mettons, 1000 litres de lait en bouteille et tout, ça faisait tant de casiers.

Il y avait aussi le couple Ferrero, elle était au bureau, et lui il avait un camion, il livrait. Au bureau il y avait aussi Cecchetti.

Il y avait aussi Murris, Feu et Fratacci de Grasse, Bagnis de Pégomas, Dalmasso et Scordo de Mouans-Sartoux, Amon de la Roquette…

Le contrôle du lait à l’arrivée –
Quand on recevait le lait en citerne, en car, en petits bidons, tout ça, de la montagne, ils arrivaient ici, et c’est moi qui les contrôlais. J’étais responsable, avec un appareil, il y avait dedans de l’alcool spécial, et quand tu prenais le lait du bout, tu renversais. Si le lait coulait, normalement, c’est bon. Mais des fois, il était granulé. Il y en a qui t’envoyaient, c’est pas du lait qu’ils t’envoyaient, c’est de la m…..

Le lait arrivait de tout le Haut-Pays, Andon, tout ça, là-haut-dedans. Ils venaient avec le car de ramassage, qui prenait le lait. Alors, c’était une m…., parce qu’on recevait des fois des petits bidons comme ça, sur le rouleau, ils ne tenaient pas enfin bon. Quand je contrôlais je n’avais pas pitié, on ne pouvait pas, j’avais du lait qui était pourri, je ne pouvais pas le laisser passer là-dedans, c’est pas possible, ça m’aurait tombé sur le dos à moi.
Mais quand ils descendaient les paysans, une fois ou deux par an, qu’ils venaient faire la bringue, ils passaient là.

« Ah, qu es que s’occupe dau lach aqui ? »
Je regardais bien, « Es aqui, es aqui aquèu que s’occupe dau lach. Que y a que va pas ? »
« Mon lach, es bouon »

Parfois je disais : « Es pas verai, es de m…. » Oh putain !, j’étais renommé, j’étais connu à la montagne. Non, je ne pouvais pas le laisser passer, je ne pouvais pas.

Quand les citernes arrivaient, j’étais responsable aussi des camions, quand ils allaient livrer le lait. Et quand ils revenaient, ils venaient à quai, ils déchargeaient, et moi, je les contrôlais. Les vides, ceux qui retournaient.

La mise aux normes régulière –
Quand on recevait le lait, on l’envoyait dans un bac. Puis du bac, on le faisait monter dans les citernes en-haut. Mais ce lait-là, on s’en servait pas. Parce qu’on avait une note du gouvernement que, par exemple, pendant six mois ou un an, le lait qu’on vendait devait faire, mettons, 30% de matière grasse, tu vois. Et ça, ce lait-là, quand on avait ça, on le redescendait dans les bacs en bas. Des bacs de 3 000 litres. On le redescendait et on prenait l’acidité et le degré du lait. Il y a des fois, comme c’était mélangé, le lait, il devait faire 35, 40. Des fois, encore moins. Quand c’était moins, on rajoutait…

Quand c’était trop, ça dépassait les 30 degrés, on avait du petit lait de réserve, c’est-à-dire du petit lait qui faisait 0 de matière grasse et on mélangeait. C’est Feu qui venait le contrôler, qui prenait un échantillon et qui l’analysait. Et si le lait faisait, mettons, 35 de matière grasse, il dépassait de 5, il calculait qu’il fallait rajouter tant de petit lait pour faire 30.

Parce que, attention, les inspecteurs des fraudes, ils venaient une fois par semaine. Tu ne savais pas quand est-ce qu’ils venaient. Ils venaient, ils prenaient une bouteille là, une bouteille là-bas, cachetée de cire, chacun, et allez. Oh, pauvre ! Attention !

Le circuit dans l’usine –
Avant, il faut qu’il soit prêt dans les bacs d’en bas. Il y avait de très gros bacs, énormes, c’est là qu’on le prépare le lait. Et après, le lait passe à la pasteurisation, une sacrée machine, il fallait faire gaffe. Et de là, on le montait dans les tanks.
Il était bon à livrer. C’est-à-dire à mettre en bouteille. Et derrière, tu avais la machine à bouteille. Tu avais une putain de machine énorme.

Il n’était pas traité de suite, non, non, non. Il était monté, une fois bon, comme je t’ai dit, on le montait dans les tanks. Et ce tank, on le mettait en réserve. On finissait les réserves. Voilà, alors, un, deux, trois, il y en avait, et un gros, un immense, je ne me rappelle plus combien il faisait. On se servait en stock, où, dans le plus gros tank, on les gardait, et on finissait les autres, qui étaient glacés là-haut et tout, c’était pas n’importe comment. Et on s’en servait, et on redescendait derrière, pour les mettre en bouteille.

Les types, ils mettaient dans les casiers que les chauffeurs ramenaient vides. Il y en a un qui les mettait sur le rouleau. Il regardait s’il n’y avait pas de bouteilles cassées ou quoi. Et puis, ça passait devant la machine. Et le type qui avait la machine, il en prenait 4, tac ! tac !. Et ainsi de suite. Et après, ça sortait propre.

Ça passait sur un rail qui allait à la machine où ça embouteille.

Là, ça passait là. De temps en temps il y en a une qui pétait. Ça passait à la machine qui les capsulait. Elles ressortaient.

Elles venaient devant… où il y a un type qui avait récupéré les casiers vides de celui qui les vidait.

Les casiers montaient à ce type qui était là, il recevait les bouteilles pleines et remplissait les casiers. Et il envoyait ça dans le frigo.

Plus de 40 000 litres par jour –
On faisait à peu près dans les 40 et 41 000 litres de lait tous les jours. Il y avait les bouteilles et les bidons, parce que tu avais celui de Rocheville, Piskowski, un qui faisait des yaourts, lui, il venait chercher tous les jours des bidons, il en prenait 10, 14, dans les 500, 600 litres de lait, tous les jours. On livrait partout, il y avait, je m’en rappelle plus, 12 ou 15 camions.

Oui, parce qu’il y avait Alpelait, ça c’était nous autres, le Bon Lait, ça c’était à Cannes et la Laitière, il y avait trois marques, mais c’était le même lait. Il n’y avait que les capsules qui changeaient. On ne pouvait pas c’est pas possible. D’abord, quand il contrôlait tout ça, tu parles, ça aurait fait un malheur. Alors, nous, on avait par exemple, 15 000 litres de lait à sortir, le Bon Lait, il en avait peut-être autant, et la Laitière, pareil. Alors, il partait quand même dans les 40 000 litres de lait entre ces trois. Tout partait de là.”

La Laiterie Alpelait entre 1982 et 1989

Témoignage de Patrick Morette, Plascassier, 2024

“ On recevait le lait directement de GAP, environ deux semi-remorques de 25 000 litres par jour.

Une qui était destinée à la stérilisation, c’est-à-dire à la mise en bouteilles stérilisées, et l’autre qui était destinée à la pasteurisation. C’est ce qu’on mettait en briques, donc pour le lait frais.

Après, c’était emballé, et ça partait automatiquement le soir ou le lendemain. Surtout le lait frais était fabriqué au jour le jour, parce qu’il ne dure pas longtemps, et donc ça partait… Tous les soirs, il y avait des tournées de livraison un peu partout sur les Alpes-Maritimes.

Le lait arrivait, on le mettait en citernes qui étaient extérieures, on avait des grandes cuves de 25 000 litres à l’extérieur. Donc après, il était séparé, comme je t’ai dit, pour la stérilisation et pour la pasteurisation.

Donc, de l’extérieur, on passait ça dans un pasteurisateur, une part qui était envoyé après sur la machine Tetra Pack pour faire les briques de lait, et les demi-litres, et les litres, en Tetra Pack. Et l’autre côté, ça passait au stérilisateur, qui était mis en bouteilles d’un litre qui, une fois qu’elles étaient remplies, montaient dans la tour de stérilisation qui était chauffée à 110 degrés, et elles restaient environ une heure, une heure et demie dans la tour de stérilisation. Elles ressortaient, on les remettait sur le rail, ça passait à l’étiquetage, et de l’étiquetage c’était directement mis en cartons et sur palettes.

Moi, je n’ai pas connu les bouteilles en verre, et je ne sais pas comment s’est faite la transition. Ce que je sais, c’est que, quand ils sont passés aux bouteilles en plastique, il a fallu monter la tour de stérilisation, qui n’existait pas, on ne la voit pas sur les photos de l’usine. Tout ça pour stériliser les bouteilles, pour qu’elles durent des mois et des mois.

Ils étaient deux. Il y avait celui qui surveillait la machine, et un qui était au bout du rail, qui mettait sur palettes. Les packs, je crois que c’était par dix, ça s’emballait par dix. Une fois que c’était plein, que c’était soudé, ça passait par dix, et c’était enveloppé.

C’était des rouleaux de papier, avec de l’aluminium au milieu, pour justement… Et c’est la machine qui mettait en forme ce papier, ces rouleaux, avec la marque Alpelait dessus. Et ensuite, c’était rempli, et… Voilà. Et c’était Murris qui s’occupait de ça. C’est lui qui gérait la machine. Il ne travaillait que le matin.

Ce Murris, un grand costaud. Les bidons de 40 kilos, ça ne lui faisait pas peur. Il en prenait quatre d’un coup, sans problème. C’était quand même quelque chose.

On devait bien être au moins de 30 ou 40, je pense, quelque chose comme ça, chauffeurs compris, secrétaire, tout ça. A Mouans-Sartoux, après sur Nice je ne sais pas.
Après, il y avait des dépôts, un à Marseille, un à Toulon, mais c’était que des dépôts. Et après, il y avait aussi l’usine de Gap. Je ne sais pas combien ils étaient d’employés sur Gap. En totalité, je ne sais pas.”

liste des laitiers autour de Mouans-Sartoux en 1936

Antibes
Beltramo Antonio (1906-) de Limone (Italie), laitier aux Bastides
Bodino Hugues (1910-) de Limone (Italie), laitier à la Brague
Bottero Catherine (1870-) de Limone (Italie), laitière à Laverne
Bottero Stefano (1904-), Bottero Thérèsa (1909-) et Bottero Giacomo (1870-) de Limone (Italie), laitiers aux Croutons
Caraglio Nicolas (1890-) de Limone (Italie), laitier à Fontmerle
Carpentier René (1891-) de Forges les Eaux, laitier du Aubernon
Civalleri Louis (1896-) de Bersezio (Italie), laitier à Pimeau
Dalmasso Antoine (1909-) et Dalmasso Madeleine (1912-) de Limone (Italie), laitiers aux Faussillons
Dalmasso Giovanni (1883-) de Limone (Italie), laitier à Azurville
Dalmasso Jean (1885-) de Vernante (Italie) et Dalmasso Antoine (1914-) de Menton, laitiers aux Faussillons
Dalmasso Lucie (1878-) de Vernante (Italie), laitière à la Brague
Gambina Félix (1896-) de Turin (Italie), laitier rue James Close
Garusso Antoine (1887-) de Tende (Italie), laitier à la Pointe du Cap
Lanteri François (1871-) d’Antibes, laitier aux Faussillons
Mattone Marguerite (1864-) de Limone (Italie), laitière avenue Reibaud
Mattoni Vincent (1863-) de Limone (Italie), laitier à la Salis
Merlino Donato (1890-) de Triesimo (Italie), laitier rue Thuret
Otto Bruc Charles (1905-) de Lantosque, laitier à Juan les Pins
Petavino Barthélémy (1907-) de Vernante (Italie), laitier aux Bastides
Petavino Stefano (1887-) de Vernante (Italie), laitier au Prugnon
Pettavino Joseph (1894-) de Vernante (Italie), laitier aux Rastines
Sbara Joseph (1898-) d’Italie, laitier à Lauvert
Terramosco Pierre (1905-) de Vallette, laitier rue Georges Clémenceau
Tosello Sébastien 1874-) et Tosello Esprit (1903-) de Limone (Italie), laitiers à la Brague
Vera Jacques (1874-) de Santalo (Italie), laitier au Camp Long
Viale François (1910-) de Limone (Italie), laitier aux Faussillons
Viale Secondo (1907-) de Limone (Italie), laitier aux Bastides

Biot
Balestra Jacques (1898-) et Brisio Thérèse (1902-) de Tavola (Italie), laitiers à Saint-Grégoire
Dalmasso Jacques (1885-), Dalmasso Madeleine (1891-) de Vernante (Italie) et Dalmasso Marius (1916-) d’Antibes, laitiers à Saint-Grégoire
Dalmasso Jean (1892-) de Vernante (Italie), laitier à la Calade Saint-Roch
Giudice Angelo (1891-) et Giordana Henriette (1903-) de Vinadio (Italie), laitiers à la Valmasque
Landra Bernard (1891-) de Vernante (Italie), laitier à Saint-Pierre
Pettavino Marie (1874-) de Vernante (Italie), laitière à Saint-Jean
Vallauri Mathieu (1894-) de Robilante (Italie), laitier à la Calade Saint-Roch
Vallauri Pierre (1871-) et Dalmasso Madeleine (1876-) de Vernante (Italie), laitiers à Saint-Grégoire

Cannes
Agnèse Jean-Baptiste (1888-) et Agnèse Georges (1910) de Boves (Italie), laitiers boulevard de la Ferrage
Arnaudo Madeleine (1908-) du Cannet, laitière avenue de Grasse
Bellone Micheline (1889-) de Piernot, laitière rue des Cigales
Bellone Paul (1874-) de Cannes et son épouse Bellone Anna (1886-) de Boves (Italie), laitiers rue Merle
Bellone Paulin (1893-) de Cannes, laitier avenue du Petit Juas
Beltrando Constant (1900-) de Cannes, laitier à la Colette allées Madeleine
Beltrando Jean (1904-) de Limone et Beltrando Marianne (1900-) de Limone (Italie), laitiers boulevard d’Italie
Beltrando Vincent (1868-) de Limone (Piémont, Italie), laitier au Parc des Vallergues
Bertaina Nicolas (1879-) et Bertaina Jeanne (1890-) de Vernante (Italie), laitiers impasse Alexandra
Bottero Georges (1891-) et Bottero Catherine (1899-) de Limone (Italie), laitiers rue Prince de Galles (laiterie du Prado). Il a ses frères Bottero Baptiste (1909-) et Bottero Louis (1913-) de Limone avec lui.
Bresch Henri (1886-) de Reims, laitier rue des Vosges
Dalmasso Antoine (1877-) de Cannes, laitier boulevard Carnot
Dalmasso Pierre (1890-) de Cannes, laitier rue des Halles
Fiandin Gabriel (1893-) de Marseille, laitier boulevard de Lorraine
Galfré Joseph (1898-) de Cannes, laitier impasse du 11 Novembre avec Galfré Michel
Galfré Michel (1867-) de Limone (Italie), laitier impasse du 11 Novembre avec ses enfants Galfré Françoise (1896-) de Cannes, Galfré Marie (1900-) de Cannes et Galfré Sébastien (1904-) de Cannes
Giordano Joseph (1901-) de San Remo (Italie), laitier rue des Jardins
Oisel Julien (1878-) de Lamballe, laitier boulevard Montfleury
Pettavini Martini (1885-) de Vernante (Piémont, Italie), laitier rue du Roi Albert, Californie
Pettavino Michel (1879-) de Vernante (Italie), laitier traverse Beauséjour
Renaglia Antoine (1912-) de St-Martin Vésubie, laitier (Société Bon Lait) rue de Riouffe
Tosello Antoine (1899-) de Limone (Italie), laitier rue des Jardins
Tosello Barthélémy (1901-) de Limone, laitier rue Prince de Galles
Tosello Dominique (1912-) d’Entraque (Italie), laitier rue de la Peyrière. Sa femme Tosello Marie-Louise (1915-) de Toulon est crémière.
Tosello Etienne (1896-) de Cannes, laitier avenue Windsor
Tosello Jacques (1904-) de Limone (Italie), laitier avenue des Anglais
Tosello Mathieu (1885-) de Limone (Italie), laitier avenue des Anglais
Vial Barthélémy (1882-) de Cannes, laitier avenue Windsor
Vial Jean (1886-) de Cannes (Limone, Italie), laitier route de Fréjus
Vial Thomas (1879-) de Limone (Italie), Vial Marie (1881-) de Demonte et ses fils Vial Louis (1910-) et Vial Jean (1915-) de Limone, laitiers chemin du Perrier (Laiterie Moderne)

Cannes-La Bocca
Astegiano André (1884-) de Cannes (06), éleveur laitier boulevard Astegiano
Astegiano Antoine (1886-) de Cannes, laitier rue Louis Brouchier
Astégiano Donat Jean (1885-) et Astégiano Etienne Charles (1914-) de Cannes, laitiers rue Louis Brouchier
Astegiano Jacques (1901-) et Astegiano Madeleine (1910-) de Limone (Piémont, Italie), laitier rue Joseph Barthélémy
Bellone Etienne de Cannes, la Roubine
Bellone Catherine (mère) de Vernante, la Roubine
Bertaina Anna (1900-) de Robilante (Piémont, Italie), laitière avenue Maurice Chevalier
Blua Antoine de Valdieri, la Roubine
Bottero Benoît (1903-) de Demonte (Piémont, Italie), laitier chez Astégiano Donat rue Louis Brouchier
Bottero Françoise (1866-) du Cannet (06), laitière avenue Maurice Chevalier
Cordero Mathieu (1880-) et Cordero Victoria (1887-) de Vernante (Piémont, Italie), laitiers quartier de la Frayère
Dalmasso Antoine (1905-) et Dalmasso Joseph (1908-) de Cannes (06), laitiers rue Antoine Brun
Dalmasso Bastien (1889-) de Cannes (06), laitier route de Pégomas
Dalmasso Catherine (1868-) de Mandelieu (06), laitière route de Pégomas
Dalmasso Esprit (1878-) et Dalmasso Catherine (1883-) de Limone (Piémont, Italie), laitiers avenue Maurice Chevalier
Dalmasso Jean (1921-) de Cannes (06), laitier route de Pégomas
Dalmasso Madeleine (1892-) de Limone (Piémont, Italie), laitière route de Pégomas
Dalmasso Vincent (1889-) de Cannes (06), laitier chez Astegiano André éleveur boulevard Astegiano
Dassermo Pierre de Salso Magiore, la Roubine
Fiandrino Catherine (1894-) de Limone (Piémont, Italie), laitière route de Pégomas
Galfré Sébastien (1894-) et Galfré Catherine (1902-) de Vernante (Piémont, Italie), laitier route de Pégomas
Giordano Barthélémy (1898-) de Vernante (Piémont, Italie), laitier chez Astégiano Antoine rue Antoine Brun
Giovani Jean & Marguerite de Limone, la Roubine
Isoardi Antoine de Monterosso, la Vacherie moderne, St-Cassien
Manfredi Henri (1876-), Manfredi Caroline (1878-), Manfredi Alcide (1901-), Manfredi Ida (1904-), Manfredi Aldo (1914-), de Campegine, laitiers boulevard Astegiano
Marro Barthélémy de Limone, avenue Ste-Marguerite
Marro Etienne & Madeleine de Limone, avenue Ste-Marguerite
Marro Georges (1874-) et Marro Lucie (1888-) de Limone (Piémont, Italie), laitiers rue Antoine Brun
Perrot Jules d’Amiens, maison Tosello, St-Cassien
Simondi Baptiste (1893-) de Castignano (Piémont, Italie), laitier avenue Maurice Chevalier
Tonner Jean (1889-) de Nice (06), laitier avenue Maurice Chevalier
Tosello Michel (1905-) et Tosello Antoine (1906-) de Chiuso Pezio (Piémont, Italie), laitier avenue de la Bocca
Viale Martin du Cannet, St-Joseph

Grasse
Arlotto Joseph (1897-) de Grasse, laitier à Magagnosc
Arnaudo Thomas (1900-) de Valgrana (Piémont, Italie), laitier pour la Vve Beuil à St-Claude
Berta François (1856-) de Dolcedo (Piémont, Italie), laitier à St-Jean
Bertolotto Giuseppe (1877-) de Demonte (Piémont, Italie), laitier à St-Jean
Borsotto Jean (1895-) de Bernezzo (Piémont, Italie), laitier aux Aspres
Boselli Jean (1897-) de Carpene (Italie), laitier à St-Christophe
Bottero Guillaume (1905-) de Limone (Piémont, Italie), laitier au Plan, la Paoute
Bruno Georges (1868-) de Valgrana (Piémont, Italie), laitier à St-Claude
Carletto Nicolas (1874-) et Carletto Blaise (1917-) de Vernante (Piémont, Italie), laitier au Moulin de Brun
Chiarello Jacques (1872-) de Montemale (Piémont, Italie), laitier à St-Antoine
Chiarello Pierre (1857-) de Montemale (Piémont, Italie), laitier à St-Antoine
Dalmasso Barthélémy (1887-) de Limone (Piémont, Italie), laitier au Plan
Loquès Philomène (1883-) de St-Etienne (06), laitière à St-Antoine
Marino Marguerite (1915-) de Castelmagno (Piémont, Italie), laitière à St-Hilaire
Marro Louis (1898-) du Cannet, laitier au Plan
Maynard Louis (1902-) de Marseille (13), laitier à Ste-Brigitte
Molinari Esperito (1898-) de Monterosso (Piémont, Italie), laitier à St-Jean
Piasco Madeleine (1865-) de San Damiano (Piémont, Italie), laitière à Ste-Anne
Ramin Claire (1858-) de Grasse, laitière à St-Antoine
Valloni Jean-Baptiste (1880-) de Melle (Piémont, Italie), laitier à St-Antoine
Vanzetti François (1892-) de Scalenghe (Italie), laitier au Moulin de Brun
Viale Joseph (1894-) de Limone (Piémont, Italie), laitier au Plan, la Paoute

La Roquette-sur-Siagne
Aime Antoine (1887-) et Aime Madeleine (1894-) de Roaschia (Piémont, Italie), laitiers au Rouret
Beltrando Jean (1900-) de Limone (Piémont, Italie), laitier à Dandon
Bertaina Félix (1901-) de Robilante (Piémont, Italie), laitier à Saint-Jean
Bodino Jean (1871-) de Vernante (Piémont, Italie) et Verrutti Marguerite (1891-) du Bar-sur-Loup, laitiers au Rouret
Bodino Valentin (1878-) de Vernante (Piémont, Italie), laitier et négociant au Rouret
Carletti Anastasie (1884-) de Roaschia (Piémont, Italie), laitière au Rouret
Carletti Barthélémy (1910-) et Carletti Jean (1919-) de La Roquette, laitiers au Rouret
Civallero Etienne (1881-) de Bernezzo (Piémont, Italie), patron laitier à Saint-Jean
Cordero Jacques (1896-) de Chiuso Pesio (Piémont, Italie), patron laitier au Rouret
Dalmasso Paul (1904-) de Robilante (Piémont, Italie), laitier à Dandon
Galfré Clara (1866-) de Robilante (Piémont, Italie) et Galfré Anne (1896-) et Marguerite (1898-), Galfré Anna et Marguerite, laitières à Dandon
Galfré Joseph (1863-) et Galfré François (1889-) de Limone (Piémont, Italie), laitiers à Dandon
Vial Louis (1907-) de Limone (Piémont, Italie), laitier à la Levade

Le Cannet, vaches sous les oliviers vers 1920

Le Cannet
Astegiano Vincent (1912-), Astegiano Madeleine (1913-), Astegiano Thomas (1916-), Astegiano Anna (1910-) et Astegiano Jacques (1919-) de Limone (Piémont, Italie), laitiers à la rue Jules Ferry
Bottero Mariane (1884-) de Limone (Piémont, Italie), Bottero François (1920-) et Bottero Marguerite (1920-) du Cannet, laitiers avenue Thiers
Dalmasso Bernard (1887-) et Dalmasso Marguerite (1886-) de Limone (Piémont, Italie), laitiers à la rue Jules Ferry
Dalmasso Joseph (1886-), Dalmasso Caroline (1893-), Dalmasso Joseph (1914-) et Dalmasso Catherine (1915-) de Vernante (Piémont, Italie), laitiers avenue des Ecoles
Dalmasso Louis (1885-) et Dalmasso Madeleine (1891-) de Vernante (Piémont, Italie), Dalmasso Joseph (1912-) d’Opio (06) et Dalmasso Jean (1915-) du Cannet (06), laitiers avenue des Ecoles
Dalmasso Marthe (1871-) et Dalmasso Anna (1897-) de Limone (Piémont, Italie), Dalmasso Jacques et Dalmasso Catherine (1906-) de Cannes, laitiers rue d’Ormesson,
Fantino Antoine (1873-) et Fantino Anna (1883-) de Roaschia (Piémont, Italie), Fantino Jean (1906-) et Fantino Marguerite (1910-) de Cannes (06), laitiers aux Mimosas
Tosello Donat (1894-) et Tosello Marguerite (1896-) de Limone (Piémont, Italie), laitiers rue Frédéric Mistral
Tosello Joseph (1894-) de Limone (Piémont, Italie), laitier rue des Plaines
Tosello Louis (1904-) du Cannet (06), Tosello Anna (1905-) de Cannes (06) et Tosello Maurice (1912-) du Cannet (06), laitiers chemin de Cannes
Tosello Marco (1878-) de Limone (Piémont, Italie), laitier rue d’Ormesson

Le Rouret
Gaïdo Michel (1893-) de Turin (Piémont, Italie), laitier à St-Pons

Mandelieu, vaches à l’hippodrome vers 1920

Mandelieu
Abello Madeleine (1889-) et Abello Angèle (1919-) de San Damiano (Piémont, Italie), laitières aux Termes
Carletto Jean (1881-) de Demonte (Piémont, Italie), laitier à St-Cassien
Carletto Joseph (1891-) de Vernante (Piémont, Italie), laitier au quartier de l’Estérel
Dotto Michel (1896-) d’Entraque (Piémont, Italie), laitier au quartier de l’Estérel
Giordanengo Césarine (1887-) de Robilante (Piémont, Italie), laitière à Capitou
Giordano Marguerite (1898-) de Boves (Piémont, Italie), laitière à Minelle
Marro Giacomo (1890-) de Limone (Piémont, Italie) et Marro Jean (1915-) de Nice (06), laitier au quartier de l’Estérel

Les vaches de Bastian Grosso à Mouans-Sartoux vers 1980
La traite des vaches par l’aide vacher de Bastian Grosso à Mouans-Sartoux vers 1980
Les vaches de Bastian Grosso à Mouans-Sartoux vers 1980

Mouans-Sartoux
Demichelis Jeanne (1876-) d’Entraque (Piémont, Italie), laitière à Plan Sarrain

Mougins
Giordano Françoise (1879-) de Robilante (Piémont, Italie), laitière à l’Etang
Tosti Stori (1888-) d’Umbertide (Italie), laitier à Tournamy

Opio
Astegiano André (1919-) de Limone (Piémont, Italie), laitier chez Tosello Georges
Tosello Georges (1903-) et Tosello Antonio (1908-) de Limone (Piémont, Italie), laitiers

Pégomas
Aime Charles (1900-) de Roaschia (Italie), laitier à la Fènerie
Biasetti Dominique (1873-) et Biasetti Virginie (1878-) d’Italie, laitier au Château
Carletto Etienne (1894-) de Vernante (Italie), laitier au Logis
Coudenq Joseph (1876-) des Adrets et Coudenq Céleste (1886-) de Vallauris, laitier au Château
Golé Antoine (1864-), Golé Lucie (1864-) de Valgrana et Golé Clément (1904-) de Pégomas, laitier aux Arnauds
Marro Antoine (1896-) de Limone (Italie), laitier au Logis
Meilano Charles (1899-) de Farigliano (Italie), laitier au Château
Sordero Georges (1905-) et Sordero Anna (1912-) de Robilante (Italie), laitier à la Coopérative

Peymeinade
Viale Antoine (1901-) et Viale Jeanne (1912-) de Limone (Piémont, Italie), laitiers

Vallauris
Ballestra Joséphine (1907-) de Vallauris, laitière à St-Bernard
Bellon Joseph (1894-) de Limone (Italie) et Pélissier Catherine (1897-) de Vernante (Italie), laitiers à la Zaïne
Bellond Etienne (1878-) de Cannes, laitier au Golfe Juan
Beltrando Jean-Baptiste (1904-) et son épouse Asteggiano Giovanna (1909-) de Vernante (Italie), laitiers au Défens
Comba Maria (1905-) de Monterosso (Italie), laitière aux Combes
Demonte Jean-Baptiste (1902-) de Dronero (Italie), laitier rue Hoche
Gallou Dominique (1878-) de Cervero (Italie), laitier avenue de Cannes
Gozzerino Catherine (1888-) de Monastera (Italie), laitière au Plan
Gozzerino Joseph (1892-) de Montemale (Italie) et Gozzerino Rose (1893-) de Caraglio (Italie), laitiers au Plan
Pigaglio Annette (1875-) et Pigaglio Léontine (1913-) de Vinadio (Italie), laitières rue du Cabanon
Pigaglio Joseph (1866-) et Gijersa Madeleine (1866-) de Vinadio (Italie), laitiers rue du Cabanon

Villeneuve-Loubet
Carletto Nicolas (1882-), Carletto Marie (1886-) et Carletto Sébastien (1912-) de Vernante (Italie), laitiers aux Bouches du Loup
Carletto Nicolas (1895-), Carletto Anna (1905-) et Carletto Antoine (1890-) de Vernante (Italie), laitiers à L’Abouau
Dalmasso Pietro (1898-) et Dalmasso Catherine (1905-) de Vernante (Italie), laitiers à l’Etang
Mario Joseph (1890-) de Mollière et Mario Maria (1896-) de La Rochette, laitiers à Saint-Georges
Mario Valentin (1897-) et Mario Maria (1900-) de Mollière, laitiers à la Bastide Longue
Marra Jean-Marie (1880-) et Marra Jacques (1884-) de Limone (Italie), laitiers au Vallon des Prés